Bien le bon jour chers explorateurs,

Aujourd’hui, on se retrouve pour traiter d’un sujet extrêmement intéressant et qui me concerne directement, à savoir l’auto-édition. KESACO ??? Pas de panique, je vais vous expliquer ce qui l’en retourne.

C’est un sujet que je connais très bien, puisque moi-même depuis 2019, je me suis lancé dans l’aventure de l’auto-édition. 5 ans déjà que j’ai fait le choix de la liberté d’élaboré des romans à mon image. C’est le point le plus important de ce choix, n’en doutez pas. Cela n’a pas été un voyage sans soubresauts ni maladresses. Mais chaque erreur m’a permis d’avancer et de me bâtir une communauté de qualité. Bien entendu, il y a des hauts et des bas, comme dans toute entreprise. Ce qui compte c’est votre capacité à vous relever et aller de l’avant.

Beaucoup estiment que l’auto-édition est une contrainte et un choix qui n’en est pas un. À cela, je réponds qu’il vaut mieux se renseigner que de dire des âneries ! Apprenez dans un premier temps que bon nombre d’AE touchent bien plus que des auteurs édités en ME. Et cela, grâce en partie, à des plateformes dédiées comme Amazon, Bookelis, BoD et bien d’autres.

A la faveur du comptoir des auto-édités, il n’y a pas de hasard !

En choisissant l’auto-édition, plutôt que l’édition traditionnelle, un auteur est LIBRE de son planning, du choix des publications sans contrainte, du chapitrage, des couvertures de ses romans et il s’affranchit des intermédiaires. Ce processus est de plus en plus courant désormais dans le paysage éditorial français. Cela devient même une norme qui s’impose de plus en plus en grignotant des parts de marché à l’édition traditionnelle ces dernières années.

Parlons maintenant de la communication. Cette tâche est réservée d’ordinaire à la maison d’édition, mais un auto-édité doit lui-même faire la promotion de ses romans. Lorsque l’on s’auto-gère, c’est une étape importante du chemin de vie de vos créations. Un AE ne lésine donc pas sur cette étape, puisque c’est le seul moyen de faire connaître ses œuvres au grand public. Pour cela, les réseaux sociaux sont des plateformes intéressantes où l’on peut communiquer avec de potentiels lecteurs. L’on peut y faire une belle « vitrine », mais aussi mettre en avant son quotidien d’auteur et expliquer tous les processus de créations. Et il y en a !

Alors, l’auto-édité travaille avec énormément de freelances, comme des correcteurs professionnels, des illustrateurs de qualité et des spécialistes de la communication pour ceux qui font ce choix. Ce n’est pas un voyage que l’on fait seul. Et chaque AE peut compter sur d’autres AE pour le soutenir ou le conseiller.

S’il a assez de volonté, l’écrivain peut faire passer un message et peut-être changer le monde.

Même si choisir l’autoédition peut faire peur, de prime abord, il s’agit d’une excellente solution pour publier votre premier roman ou un recueil de poésie.  Des sites en ligne de qualité comme CoolLibri sont là pour vous aider à sauter le pas et vous conseiller dans cette grande aventure. Mais il y en a d’autres. Les entreprises d’impressions professionnelles sont aussi de bons conseillers et sont assez ouverts pour vous expliquer ce qu’ils attendent de vous pour parfaire vos choix. Bref, en résumé, l’auto-édition vous apporte une liberté que vous ne trouverez pas avec une maison d’édition traditionnelle. Choisir l’auto-édition, c’est avant tout décider de toute la composante du livre : de son idée à sa finalisation.

Rien n’est fermé, tout est possible.

Alors, bien entendu, l’édition traditionnelle (les maisons d’édition) reste bénéfique pour certains auteurs et certains ouvrages. Seulement, les ME peuvent être très restrictives dans les choix qu’elles imposent aux auteurs. Et comme vous signez un contrat, vous vous engagez par celui-ci à céder vos DROITS… Donc, vous n’avez pas votre mot à dire, sauf si vous êtes un grand nom. Là, peut-être que l’on vous écoutera ! Ce qui n’est pas dit.

Point noir des contrats, la ME est en droit d’exploiter, de diffuser et de reproduire votre œuvre toute votre vie. Votre livre retombera dans le domaine public 70 ans après votre mort. De plus, vous vous engagez à proposer à la même maison d’édition vos 5 prochains ouvrages. Pas très engageant pour de nombreux auteurs qui préfèrent posséder intégralement les droits de leur roman.

Autre bémol, avec les maisons d’édition — sur le coup, elles subissent la réalité du marché —, elles reçoivent tellement d’ouvrages qu’elles se contentent de les survoler et décident très vite de leur intérêt ou non. Oui, vous avez toutes les chances d’essuyer des dizaines de lettres de refus, même si votre roman est une pépite qui mérite qu’on la découvre. Je m’avance, mais dans le monde de la musique, il doit y avoir de grosses similarités.

Ceci n’est pas un article pour descendre le principe de publication via une maison d’édition. Il met juste en lumière pourquoi des centaines, que dis-je, des milliers de français se lancent dans l’aventure en choisissant l’autoédition. Malheureusement, il y a beaucoup de pièges à éviter et des entreprises qui offrent des services de publication qui ne sont que de la poudre aux yeux sont à fuir ! Le plus important reste de se renseigner auprès des AE qui auront le plaisir de vous expliquer ce qu’il faut faire de ce qu’il ne faut surtout pas faire pour éviter de perdre de l’argent et du temps !

On peut tous changer le monde par nos écrits, il suffit juste d’y croire.

 

À très vite les amis, prenez soin de vous.

William.