Bien le bon jour les explorateurs,
Aujourd’hui, nous allons parler d’un sujet qui ne fâchera personne (normalement), puisqu’il s’agit seulement d’expliquer ce qu’il en retourne.
Écrivain ou auteur donc ?
Strictement, le terme écrivain désigne une activité professionnelle reconnue. Le mot auteur, quant à lui, renvoie à une fonction : celle d’assumer la production du texte : le terme latin auctor dérive du verbe augeo, « augmenter » et « garantir ». Il y a donc eu, une période, des auteurs qui n’étaient pas écrivains !
Bon, ça c’est le côté littéraire dans le sens universel.
Dans les domaines de l’art et de la littérature, en particulier, le phénomène d’individualisation qui caractérise aujourd’hui pour nous les notions d’œuvre et d’auteur ont longtemps été ignoré. Pourtant, le processus de la création d’une œuvre à un nom propre accompagne l’avènement du « sujet » moderne. Le terme auteur n’en continue pas moins de faire débat aujourd’hui : soit parce qu’il rencontre des pratiques qui le contredisent, soit parce que, dans l’espace dit littéraire, il apparaît comme l’expression d’une illusoire fusion entre ce qui se vit et ce qui s’écrit.
Mais tout cela ne constitue que des mots et des divergences d’opinion. Le concept est surtout lié à une responsabilité juridique ou intellectuelle.
Comme Ovide :
On peut mourir d’être auteur, mais on meurt de ne pas réussir à être écrivain.
Cette responsabilité donne à la fonction une « autorité ». L’auteur garantit son texte qui en retour l’autorise. L’histoire complexe et changeante de la «fonction auteur» est liée à celle de la figure philosophique du sujet : penser l’auteur, c’est interroger la façon dont l’homme se comprend lui-même, et dont il articule par son écriture son rapport à soi et à la société.
Oui, cela paraît complexe, mais cela ne l’est pas.
Un peu d’histoire
Fut une époque, la Grèce antique pour ne pas la citer, l’auteur est orateur. Sa pensée est d’abord rhétorique. L’auteur établi des discours de vérité, inspiré par la ou les divinités. Un autre temps, bien entendu. Il y a également une ambiguïté latente entre mensonges et vérités.
Depuis, les mentalités et les perceptions ont bien évolué. Et heureusement, j’ai envie de vous dire. Si l’on prend l’exemple de J.R.R. Tolkien, qui rechignait à se considérer comme écrivain (professeur de métier et de vocation), il a su créer une œuvre immense, rayonnante d’imagination, inachevée pour de nombreux textes, qui a traversé plusieurs époques et conquis les générations, tous azimuts. Il avait cette conviction solidement ancrée : « Je tiens fermement que retracer la vie d’un écrivain est une manière fausse et entièrement vaine d’approcher son œuvre ».
Ce n’est pas l’auteur d’un texte qui compte, mais bel et bien son œuvre !
L’évolution de la perception
De nos jours, un auteur créé de la fiction, qui peut mettre en avant une vérité passée ou une réflexion, mais dans tous les cas imagine et interprète à sa façon un fait, selon sa propre vision. Il y a aussi ceux qui sont dans l’imaginaire pur et qui façonne, à partir de standards ou de courants (théorie du monomythe de J. Campbell), des mondes et des situations qui représentant une utopie ou une chimère. Des mondes de leur propre vision qui sont fabuleux, fantastiques et uniques !
De l’anonymat à la personnification de l’œuvre
Certains écrivains reconnus, ne se considèrent pas comme tel. Et, d’autres, auteurs, se voient en écrivain à part entière. La vérité est propre à chacun selon moi. Dans ce monde contemporain, ces notions n’ont que peu d’importances, même si certains s’accrochent à des pensées anciennes pour considérer tel ou telle personne d’une certaine manière, afin de les mettre dans une case. Alors, que cela ne change rien en fin de compte.
Tout le monde peut être auteur ou écrivain, pour cela il vous suffit de dépasser le syndrome de l’imposteur qui freine la plupart des gens qui aimeraient se lancer dans l’aventure. Car, oui, c’est une aventure à part entière, au-delà de toute idée d’argent.
Pour la grande majorité de ceux qui couchent des mots sur une feuille blanche, ils ont tous été inspiré par un autre artiste, philosophe, auteur, écrivain ou poète, qu’ils placent au-dessus de tous les autres. Eh oui, encore cette notion de
Pour moi, à mon sens, je ne me considère pas écrivain. D’une, je n’en ai pas la prétention car je n’ai aucun parcours littéraire en soi. Loin de là même. Mais surtout, comme je n’en vis pas, que je ne dégage pas de salaire de mes écrits (ça viendra, je n’en doute pas), je préfère me considérer comme un auteur au statut d’artisan, d’Entrepreneur de la Culture.
Il faut mettre les choses en perspective
Il est primordial de ne pas comparer le travail d’un artiste à un autre. Comme il est important de laisser une chance à une œuvre de vous convaincre. N’oubliez pas que le créateur prend un risque pour accoucher de son texte. Il est téméraire dans sa démarche. Tout grand écrivain à un jour eu le trac de convaincre. Cela vient avec le talent, à ce qu’il paraît !
Apprenez à faire confiance et allez au-delà de vos préjugés (ceci n’est pas une critique) pour votre propre expérience. Multiplier les expériences est essentiel pour se construire soi-même, ce que fait également un auteur et un écrivain.
Qu’en pensez-vous ?
Je vous souhaite une bonne réflexion et n’oubliez pas : l’important c’est de lire, peu importe le sujet ou le thème traité.
Prenez soin de vous les amis.