Bien le bon jour les explorateurs !
J’espère que vous vous portez tous bien ?
Aujourd’hui, c’est un sujet qui me concerne directement puisqu’il s’agit des romans que j’écris et publies pour mon lectorat. Je considère que j’ai un style unique, mais au-delà de cela, je ne me focalise pas sur le fait de suivre un genre à la mode pour tenter de faire absolument des ventes ! Bien entendu, je veux bien sûr parler des tendances actuelles comme la romantasy, le thriller et encore l’urban fantasy.
Alors, je n’ai rien contre ce genre de style littéraire, mais ils ne me correspondent tout simplement pas. Et je ne respecte pas les gens qui écrivent dans son domaine dans une démarche purement pécuniaire. Et je ne parle donc pas de ceux qui se passionnent pour ce genre. Hein, soyez clair. Je parle bel et bien des vautours qui tentent de bénéficier d’un peu de visibilité en tentant de faire du « commercial » à la mode.
Pour ma part, je préfère faire ce que je maîtrise et ce qui me passionne depuis toujours, à savoir la High Fantasy, la Dark Fantasy et la SF. J’apprécie également le Steampunk et la Fantasy historique. Le reste n’est tout simplement pas ma tasse de thé, sans vouloir critiquer ou mettre un genre en avant plus que d’autres.
Oui, je pars du principe qu’il vaut mieux écrire ce que l’on sait faire ou aime, plutôt que se perdre dans un genre dont on ne connaît même pas les codes. Bien entendu, cela reste mon avis. Mais, je commence à avoir, avec ces 5 années d’expériences dans le milieu, quelques notions que je maîtrise. Ecrire des choses que l’on connaît évite les aberrations et autres libertés qui au final n’auront aucun sens. L’incohérence est la hantise des connaisseurs. Sachez-le.
Peut-on écrire sur un genre que l’on ne maîtrise pas ?
C’est une vraie question et je reviens dessus, car je pense que je dois développer ma pensée.
Oui, on peut tout écrire, il n’y a aucune limite sur le principe. Encore heureux ! Seulement, gare aux couacs. Ne vous lancez pas sans, au minimum, vous renseigner sur le genre, sans accumuler des connaissances et sans avoir lu de nombreux ouvrages de référence. Un auteur, c’est inventer et jouer avec les mots. Seulement, on ne peut pas tout faire. Même dans les livres, les portes et les murs nous font mal quand on les percute ! Ne vous égarez pas, apprenez et structurer !
On peut qualifier l’écriture de multiples façons et la traiter de multiples façons afin de libérer son esprit. Cependant, il ne faut pas oublier que l’écriture reste quelque chose de difficile. Alors se jeter corps et âme dans un style qu’on aime, mais qu’on ne maîtrise pas, c’est risqué. Se jeter dans un style pour écrire un truc qui se vend, c’est tourner le dos à l’essence même de la passion de l’écriture. Respectez-vous, bon sang, les auteurs. Ecrivez quelque chose que vous aimez, pas quelque chose qui vous fera grapiller quelques ventes car vous êtes dans la tendance !
Bref, je m’égare, reprenons.
Je pense que l’écriture et l’imagination se base toujours sur quelque chose que l’on connait. Libre à nous de l’interpréter autrement ou de le pousser à son paroxysme. C’est un rêve que l’on doit coucher sur papier avec des mots. Je pars du principe que seul un auteur expérimenté pourra multiplier les genres. Donc, avis à tous les novices, restez sur ce que vous maîtriser au début de votre « carrière ».
Je ne dis pas cela dans un but réducteur, votre pensée vous appartient comme vos mots (et maux).
Cela ne vous empêche pas de vous lancer dans un genre que vous découvrez. Le seul conseil que je vous donnerai c’est de lire, encore et encore, jusqu’à comprendre les mécanismes du genre que vous visez. Ne vous bloquez pas parce que certains pensent le contraire de vous. Mais ne vous lancez pas non plus avec la fleur au fusil. Vous n’arriverez pas à grand-chose sans avoir un minimum bosser votre projet.
N’oubliez pas :
« Écrire, c’est 99 % réfléchir et 1 % écrire. »
Autrement dit, savoir ce que l’on veut dire et comment le dire facilite et améliore l’écriture.
Et l’écriture reste un moyen de libérer ce qui est enchaîné en nous.
Ne perdez jamais cette vérité de vue.
Je ne suis pas la mode, car je n’aime pas suivre les tendances !
Pour en revenir à ce qui me concerne, je ne cherche pas à faire plaisir à un lectorat et je ne tente pas de me glisser dans la peau d’un écrivain qui s’évertue à écrire pour satisfaire les amoureux des tendances. Je suis fan de Fantasy et de SF depuis très longtemps, et même si c’est passé de mode ou moins apprécié ces temps-ci. Je ne changerais rien à ce que je fais. Je propose simplement un univers, sans vouloir plaire ou déplaire.
La différence, c’est que je m’évertue à construire un monde qui me correspond. Une fresque qui s’étalera sur de nombreux romans, que ce soit par la saga centrale que par des spin-off permettant de me découvrir.
Je me sens incapable d’écrire de la romance, même s’il y en a une dans mes romans. Mais elle est fond, pas au premier plan. Je me sens également incapable d’écrire, pour le moment, un thriller, bien que j’en rêve. Je ne maîtrise pas ce genre et je ne suis pas prêt pour cela.
Je ne me cantonne pas à la Fantasy non plus, car je développe une série de Light Fantasy, un roman de Steampunk et une trilogie de SF en parallèle.
Dans tous les cas, cela reste une passion sans vision commerciale. Mon seul objectif est de satisfaire un lectorat curieux et si possible de rembourser les frais liés à l’écriture d’un roman. Je suis quelqu’un attaché à des valeurs, que j’essaye de transmettre dans mes romans.
J’ai un job qui me permet de subvenir à mon quotidien. L’écriture, c’est une passion et un art de vivre. Donc, pas de démarche commerciale et encore moins de projet basé sur une tendance, au grand dam de quelques mauvaises âmes sur internet qui vous poussent justement à vous lancer dans cette démarche pour récupérer de l’argent. L’argent n’est pas incompatible avec une passion, mais cela ne doit pas empiéter sur cette dernière !
Je sais que vous me comprenez. Et oui, je suis un fan inconditionnel du Seigneur des Anneaux !
A très vite pour un nouvel article,
Votre ami Will !